La veuve de l’ex-premier ministre Robert Bourassa, Andrée Simard, est décédée en novembre après avoir été privée de soins palliatifs pendant trois jours à l’hôpital de St. Mary, rapporte La Presse. Malheureusement, il semble que son cas n’est pas unique.
Ce n’est que quelques heures avant son décès qu’elle s’est vue accorder un niveau de sédation plus important.
Questionnée quant aux interventions possibles face à la douleur, la Dre Caroline Ouellet,
«C’est un enjeu de méconnaissances des options que le médecin a sous la main, des médicaments qu’il peu administrer. Cela dit, ceux-ci exigent une surveillance particulière. Les employés sur les étages sont moins habilités à suivre le protocole de surveillance. Ça provoque des situations malheureuses comme celles de Mme Simard. Je dirais que la patiente s’est retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. La médecine en fin de vie est très particulière. Elle est toute aussi belle, mais les objectifs ne sont pas les mêmes que celle associées à la guérison.»
Mme Ouellet souligne l’importance de décentraliser les services en santé associés en fin de vie. Selon elle, il faut améliorer les soins à domicile.