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Les CHSLD bientôt sous l'oeil des caméras

Les CHSLD bientôt sous l'oeil des caméras
98,5 FM

Le règlement concernant les mécanismes de surveillance, comme des caméras, par un usager hébergé dans un CHSLD entrera en vigueur le 7 mars au Québec.

Il détermine entre autres les règles à suivre concernant la conservation des enregistrements et les obligations de l'établissement.

Donc, les familles pourront installer une caméra de surveillance dans la chambre d'un parent en CHSLD en toute légalité, sans avoir à aviser qui que ce soit ou en faire la demande formelle. 

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, espère que les images de gestes inappropriés ou répréhensibles seront acheminées aux autorités compétentes, et ne se retrouveront pas sur les réseaux sociaux.

«La population est très heureuse de savoir que formellement et de façon systématique dans tout le réseau que cette possibilité existe», a pour sa part indiqué le ministre de la Santé, Gaétan Barrette. 

Opinion divergente

En entrevue avec l'animateur Bernard Drainville, Me Paul Brunet, président du Conseil de la protection des malades, en avait long à dire sur cette annonce gouvernementale.  

«Ça fait 15 ans que les familles mettent des caméras quand ça ne marche pas. À chaque fois que les familles n'ont pas eu de suite à leur plainte, que l'administration s'est traînée les pieds, qu'on n'a pas sanctionné les quelques rares imbéciles qui se logeaient encore en CHSLD, les familles ont eu comme derniers recours de poser une caméra. Quand les administrations font leur job, on n'a pas besoin de caméra. On travaille encore sur les conséquences d'un travail plutôt que sur les causes du problèmes.»

Selon M. Brunet, le gouvernement devrait plutôt investir dans une meilleure formation et supervision des employés.

«Quelle lâcheté, quel abandon de leur responsabilité, à mon avis. Avant, on avait un chef d'unité par étage. Là, on en a un par trois (étages). C'est sûr que la supervision a baissé. Et souvent, la chef d'unité, c'est une infirmière et elle passe sa soirée ou sa nuit à rédiger ses rapports. Donc, il n'y en a pas de supervision ou très peu. Si par malheur, il y a un ou deux imbéciles et qu'on ne les a pas suivis ou sanctionnés parce qu'on ne veut pas de guerre avec le syndicat, ben là on dit aux familles de s'arranger en mettant une caméra et on n'aura pas besoin de mettre plus de ressources.»  

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