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«Gino, c'était le coéquipier exemplaire» -Patrice Brisebois
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Gino Odjick, l’ex-dur-à-cuire de la LNH qui a porté l’uniforme des Canucks de Vancouver, des Islanders de New York, des Flyers de Philadelphie et des Canadiens de Montréal, est mort d’une crise cardiaque.
Au micro de Mario Langlois aux Amateurs de sports, son ancien coéquipier des Canadiens, mais surtout, du Titan de Laval, dans le junior, à la fin des années 1980, témoigne du souvenir de son ami.
«Hier soir, on était avec les anciens Canadiens à Goose Bay quand Donald Audette m’a envoyé un texte-message pour me dire que Gino était décédé. C’est venu me chercher…
«On a commencé ensemble… On s’est battu ensemble… Quand je dis battus ensemble, comme, dans la même équipe… Quand Gino est arrivé à Laval, on se disait : ce gars-là ne peut pas jouer dans la LHJMQ. Son coup de patin n’était pas assez bon. Il manquait une couple de choses.
Mais quand il a sauté sur la patinoire contre les Olympiques de Hull, il a jeté les gants… On a dit : «Oh… Il y a quelque chose à faire avec ce gars-là. »
Brisebois note à quel point l’entraîneur Paulin Bordeleau a fait travailler Odjick d’arrache-pied pour améliorer son coup de patin. Et Odjick allait vraiment au front pour ses coéquipiers, comme Brisebois le relate, à cette époque où les durs-à-cuire faisaient partie de l’équation.
«Les Denis Chalifoux et les Donald Audette pouvaient se promener. S’il y en avait un qui les touchait, il ne finissait pas la soirée. Et on avait une équipe tough. La «House of pain», à Laval… On était talentueux et on était tough.
«Quand on parle des belles années junior. Le lundi soir, à Laval, c’est là que ça se passait. J’ai passé de maudites belles années là et j’ai passé de maudites belles années avec Gino. Gino, c’était le coéquipier exemplaire. Il était tout le temps là pour ses coéquipiers. Il aurait fait n’importe quoi pour ses coéquipiers.»
