Chambre des représentants aux États-Unis : le choix d’un président reporté à jeudi.
La rébellion d’une vingtaine d’ultraconservateurs au sein des républicains paralyse les travaux de la chambre basse du Congrès depuis deux jours.
Celle-ci a dû se résoudre mercredi à repousser ses débats au lendemain, puisqu’elle est paralysée par des élus qui jouent les trouble-fête.
Mardi, le vote s’était avéré semblable .En fait, personne n’est actuellement capable d’obtenir les 218 voix nécessaires pour l’élection du président.
Favori pour remplacer Nancy Pelosi au poste de «speaker» de la Chambre des représentants, le républicain Kevin McCarthy est grandement incommodé par les dissensions d’une vingtaine d’élus trumpistes ultraconservateurs qui l’accusent d’être trop modéré.
«Quelle saga depuis deux jours! Je pense que Kevin McCarthy croyait que c’était une formalité. Il anticipait que c’était une victoire facile. Ces vingt élus républicains, qu’on peut appeler des rebelles, ne veulent pas de lui parce qu’ils jugent qu’il n’est pas assez trumpiste et conservateur. Une très petite minorité tient en otage la très grande majorité des républicains.»
Le rôle du président de la Chambre des représentants est extrêmement important dans l’univers de la politique américaine.
Rappelons que les républicains se sont emparés de la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de novembre.
Au micro de Louis Lacroix, écoutez l’intégralité des propos de Charles Philippe-David, qui traite de la division au sein du Parti républicain.