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Le boxeur Jean Pascal n’a toujours pas dit son dernier mot. À 40 ans, le québécois livrera un 44e combat en carrière au mois de février prochain.
Jean Pascal ne pense pas encore à la retraite, le 9 février prochain à la Place Bell de Laval, il remontera dans le ring pour nul autre qu’un combat éliminatoire.
Ce sera un grand retour pour Pascal en sol québécois, lui qui ne s’est pas battu ici depuis 2018.
« Je me posais la question à un moment donné si ça allait arriver. Je n’étais pas certain que les gens voulaient encore me voir ici à Montréal. Mais récemment, j’ai senti l’amour des partisans. Pour cette raison, j’ai demandé à mon agent Greg Leon de bien vouloir tenter d’organiser ce combat à Montréal. »
S’il arrive à battre l’Allemand Michael Eifert, il deviendra l’aspirant obligatoire au titre mondial IBF d’un autre québécois, Artur Beterbiev.
« Je ne veux pas penser trop loin, j’ai un jeune boxeur qui a faim devant moi et si je pense trop loin, c’est là que je peux me faire jouer un tour. »
À cause de son âge, il demeure le négligé dans ce combat.
« Être le négligé c’est l’histoire de ma vie, depuis la petite école. Je suis à l’aise là-dedans. »
Pascal était le négligé selon les preneurs aux livres dans ses derniers combats face à Fanlong Meng, Badou Jack et Marcus Browne, des combats qu’il a finalement tous gagnés.
Pascal, deux fois champion du monde, et ancien détenteur de la ceinture « The Ring », cogne à la porte du Temple de la renommée de la boxe, et un combat de championnat du monde à 40 ans, pourrait justement lui ouvrir ces portes.
