Lors de l’émission Le Québec Maintenant, avec Patrick Lagacé, jeudi dernier, Marianna Mazza témoignait ne plus avoir l'impression de se connecter avec le jeune public cible. Une entrevue qui a fait réagir et questionner beaucoup de gens, dont Louise Richer.
Au micro d’Élizabeth Crête, la directrice générale de l’École Nationale de l’Humour rassurait la population en expliquant que l’expérience qu’avait vécu l’humoriste n’était pas un mur pour le monde de l’humour, mais bien une transition à une nouvelle aire.
« Dans ce que je vois, ce n’est pas, tout à coup, un fossé infranchissable. Je pense qu’on est dans une mouvance, on peut se sentir déstabilisé et, ceci dit, de penser que la nouvelle génération ne consomme pas d’humour, ce n’est pas ce que je vois du tout. »
Elle affirmait d’ailleurs que les sensibilités des nouvelles générations ne devaient pas être vues comme un frein à l’humour que Québec connaît, mais plutôt comme un nouveau moyen pour s’éduquer aux nouvelles préoccupations des jeunes.
« Je pense que la meilleure chose aussi, c’est d’en apprendre plus et d’en comprendre plus. Et ça ne veut pas dire qu’on adhère, mais c’est, peut-être, en comprenant mieux qu’on peut, peut-être, mieux en parler ou mieux en faire des blagues ou mieux se questionner sur scène. »
Par contre, M. Richer expliquait qu’un spectacle d’humour n’était pas le meilleur contexte pour s’asseoir et prendre le temps de se faire expliquer certaines sensibilités.