Le journal La Presse nous apprenait jeudi matin que les universités québécoises connaissent une baisse d'inscriptions dans les programmes d'enseignement.
Selon le ministre de l'Éducation, cette situation s'explique par les syndicats, les universités, la société québécoise et même les médias. Est-ce vraiment le cas?
Comment expliquer cette situation en dépit de l'augmentation salariale? Quelle est la responsabilité dans ce dossier des Centres de services scolaires?
Écoutez à ce sujet Richard Bergevin, président de la Fédération des syndicats de l'enseignement, au micro de La commission.
«On se retrouve avec des professeurs qui à un moment donné se découragent, ou bien ils se brûlent au travail à essayer de compenser pour le manque de services, ou vont décrocher de leur travail, et ce n'est pas souhaitable. Et ce sont ces conditions qu'on essaie de dénoncer et pour lesquelles on travaille pour avoir de meilleures solutions. On propose souvent au gouvernement des solutions en vue d'améliorer la situation dans la classe. Mais, on n'a pas toujours l'oreille du ministre pour essayer de mettre en application des solutions.»