Le taux de chômage chez les jeunes au Québec est de 13,5 % pour les 15 à 24 ans, le plus élevé depuis 2014, hors années de pandémie. Cette situation survient alors que les dernières années étaient plutôt différentes, surtout marquées par la pénurie de main-d'œuvre. La situation s'améliore-t-elle?
Élisabeth Crête qui souhaitait aborder le sujet avec une personne dont l'industrie a été affectée par cette situation en discute avec Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association Restauration Québec.
«Mais on a deux portraits différents. Il y a un portrait spécifiquement la région montréalaise où on entend des exploitants dire qu'ils peuvent faire un choix dans les candidatures et évaluer un peu plus leurs compétences. Mais si on se déplace en région, la pénurie demeure. On a encore des exploitants qui se grattent la tête pour aller chercher les travailleurs. À Montréal, il y a un bassin de travailleurs disponibles plus grand. On a des étudiants internationaux, il y a des demandeurs d'asile, le bassin de population jeune est plus élevé qu'en région. Mais en région, on n’est vraiment pas là.»
Écoutez-le discuter également des travailleurs temporaires qui quitteront après l'été et de l'impact de cette situation sur le secteur de la restauration...