De nouvelles mesures de sécurité concernant l'autoroute 50 ont été annoncées par le gouvernement du Québec, vendredi, par voie de communiqué. Au micro de Louis-Philippe Guy et de Valérie Lebeuf, vendredi, l'avocate et coroner dans une dizaine de dossiers sur l’A50, Denyse Langelier, brosse le portrait de ses nombreux dangers.
Cette annonce se déroule alors qu'un dossier est paru dans La Presse.
«La cause principale des morts sur cette autoroute, c'est la collision frontale. Et les causes de ces accidents sont multiples. Vous avez, la personne qui a les facultés affaiblies, ceux qui s'endorment, les distractions, le malaise, le dépassement illégal, des choses comme ça... Puis, cette route est sujette à ce que les gens veuillent se suicider. Alors ce n’est pas uniquement la vitesse. La seule façon d'éviter les collisions frontales, c'est un terre-plein. C'est sûr que si vous avez une route, vous allez avoir des accidents. Mais, en partant, l'autoroute 50 n'a pas été construite selon les standards des autoroutes normales.»
Elle ajoute que depuis 2013, tous les coronaires qui ont passé dans les dossiers ont fait des recommandations: «Cette année, le ministère des Transports a fait son plan d'élargissement. Là, ils vont faire d'autres choses au niveau de la vitesse et ils vont étudier la possibilité de mettre des cadres précontraints dans le centre ou des glissières de ciment.»
Elle croit que Geneviève Guilbault peux prendre adéquatement le dossier en main.