70% des Québécois consomment des suppléments, qui sont souvent très peu contrôlés par Santé Canada et qui contiennent parfois des substances illicites.
C'est ce qu'a révélé dans un dossier Chloé Bourquin, journaliste à La Presse.
Selon Chloé Bourquin, les suppléments comme les protéines, créatines ou pre-workout, sont seulement analysés par Santé Canada lorsqu'une plainte est déposée.
Au total, Santé Canada a reçu 2273 plaintes pour non-conformité d'un produit et parmi ce nombre, la non-conformité des produits a été confirmée dans 1462 cas. En trois ans, 39 suppléments qui contenaient des ingrédients dangereux ou potentiellement dangereux, non déclarés sur l'étiquette, ont été saisis.
Les athlètes doivent également rester vigilants. Des certifications permettent d'assurer que les produits ne contiennent pas d'ingrédients interdits, souligne la journaliste.
«Le gros problème, et j'en parle pas spécialement dans l'article, mais il y a aussi que ces produits sont énormément publicisés sur les réseaux sociaux. Il y a des jeunes qui voient des athlètes prendre du muscle et puis faire la publicité de ces produits. [Il y a] des jeunes qui essaient de ressembler à leur idole et qui pensent que c'est avec ces produits qu'ils vont y arriver.»