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Compétitions d'endurance

Le sentiment de vivre de Sébastien Sasseville

Le sentiment de vivre de Sébastien Sasseville
Sébastien Sasseville. / Cogeco Média

Quel est le lien entre la Race Across America - une course ultra cyclisme de 4 800 kilomètres -, la montée de l’Everest et la traversée du Canada (7500 km à pied)?

On pourrait répondre à cette question ainsi: Sébastien Sasseville.

L'athlète d'endurance est venue parler de son intérêt et de sa passion pour ces épreuves au micro de Jérémie Rainville, aux Amateurs de sports.

Pourquoi faire de telles épreuves d'endurance?

«Parce qu'on aime ça. Pour la même raison qu'il y a des gens qui jouent au golf, qui jouent au hockey. C'est carrément c'est par pur plaisir. Des fois, la meilleure question: c'est pourquoi j'aime ça? Ces choses-là, c'est une aventure extraordinaire.»

«Quand j'étais plus jeune, j'étais pas bon dans les sports. Il y a peut-être des gens ici qui s'identifient un petit peu plus à celui qui est choisi le dernier dans l'équipe, tout le temps. Ça, ça a été moi pendant quinze ans au primaire. J'étais pas bon dans les sports, Je me suis mis à croire que j'étais pas bon dans les sports. Donc à un moment donné, c'est ça qu'il a fallu qu'il change en premier. Un petit peu plus tard, j'ai découvert que j'avais une facilité dans le sport d'endurance et on commence avec des petites montagnes, avec des petites courses. Et puis tout ça grandit tranquillement.»

Vu de l'extérieur, un spectateur ne voit - presque - que de la douleur. Comment Sébastien Sasseville gère la douleur?

«C'est d'arriver à trouver une joie dans l'effort. Puis, j'aime pas la douleur plus que personne. Puis, il y a des bouts où tu veux tout lâcher. Puis, il y a des bouts où ça va pas. Puis, je suis comme tout le monde, j'ai des émotions, tout ça, c'est pas normal. Donc, je disais oui, il faut arriver à traverser les noirceurs ensuite de ça. Comment on trouve de la joie dans l'effort? Race Across America... Pour moi, les hallucinations ont commencé au jour six.»

«Tu es dans un état de fatigue extrême. Tu roules de nuit, le cerveau n'arrive plus vraiment à émerger. Tu as carrément des hallucinations qui commencent à cause de l'épuisement. Tu roules. Le véhicule d'escorte est derrière toi. Tu roules dans les lumières, ça vibre. C'est pas une perte de contrôle total parce que tu es sur un vélo, mais c'est toujours un peu satanique. C'est rien de rose, c'est chaque boîte à lettres ou arbuste qui s'en vient, qui se transforme en visage, puis tu passes à côté. Puis ça redevient une boîte à lettres ou un arbuste. T'as le choix de te secouer un petit peu, puis d'essayer que ça arrête. Moi, j'adorais ça. C'est ma partie préférée, donc je laissais aller le show. Jamais je ne me suis senti plus en vie pendant ces moments-là.»

On écoute Sébastien Sasseville...

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