Au micro de Patrick Lagacé, Katia Gagnon discute de la crise du logement dans la perspective du 1er juillet qui approche.
Si elle n'a pas de problèmes de logement, elle a vu ses trois grands garçons arriver sur le marché des logements «avec toutes les péripéties que ça a pu comporter. Ils sont à l'image de nombreux jeunes qui se disent: ''Oh mon dieu, le prix des loyers est exorbitant, le prix des maisons est exorbitant".
«On est à quelques jours du 1ᵉʳ juillet et on anticipe donc une crise sans précédent. Le regroupement des comités logement n'est pas capable d'estimer avec précision le nombre de personnes qui vont se retrouver sans logis, parce que c'est dur à prévoir, mais on s'attend à ce que ça dépasse largement les chiffres de l'an dernier, qui étaient d'à peu près 700 à travers le Québec.»
Vu le temps que cela prend à bâtir des logements, quelle serait la solution?
«Il faut trouver des solutions qui vont pallier au problème et aider à la résolution du problème. Il n'y a pas une solution magique qui va tout régler, mais je pense qu'il faut y aller en combinant plusieurs ingrédients. Et l'un de ces ingrédients-là, c'est les mini-maisons.»
On écoute Katia Gagnon...