Une équipe de recherche de l’Université Laval a constaté que la présence de symptômes dépressifs chez le père est associée à une hausse du risque de problèmes socio-affectifs chez l’enfant.
En revanche, la sensibilité paternelle est liée à une réduction de ce risque.
Célia Matte-Gagné, professeure à l’École de psychologie de l’Université Laval, qui a dirigé l’étude, vient en parler au micro de Patrick Lagacé.
«Dans les recherches scientifiques, souvent, on s'intéresse à la santé psychologique de la mère. Puis, il y a des liens vraiment bien documentés entre les symptômes dépressifs de la mère et le développement de l'enfant tout au long de la vie.
«Finalement, chez les papas, on a moins regardé ces volets-là. Dans le cadre de mes travaux, je m'intéresse vraiment à mieux documenter le vécu des pères après la naissance de l'enfant. Ce qu'on voit, c'est que certains papas, après la naissance, vont éprouver des symptômes dépressifs et qu'il y a des liens assez forts et robustes entre ces symptômes dépressifs et le développement de l'enfant, notamment au niveau des problèmes socio affectifs.»
On écoute Célia Matte-Gagné...