Le gouvernement du Québec prévoit augmenter davantage les pouvoirs des pharmaciens.
C'est un des volets du projet de loi déposé mardi par la ministre responsable de l'application des lois professionnelles, Sonia LeBel, pour moderniser le système et élargir certaines pratiques dans le domaine de la santé et des services sociaux.
Les pharmaciens pourront faire plus de prélèvements, prolonger des prescriptions et même prescrire celles-ci pour des maladies courantes.
«On abolit beaucoup de contraintes administratives, beaucoup de freins pour les pharmaciens, pour laisser place au jugement professionnel des pharmaciens.»
«Autonomie et jugement professionnel, c'est ça la clé de ce projet de loi-là, travaillé par l'Ordre des pharmaciens, par le gouvernement, et c'est ce qu'on avait besoin pour aller plus loin.»
Le projet de loi prévoit aussi entre autres de donner la possibilité de diagnostiquer certains troubles de santé mentale par les infirmières cliniciennes, les psychologues, les conseillers d'orientation, les sexologues et les orthophonistes.