Écoutez Frédéric Labelle discuter au micro de Paul Arcand de la situation dans les camps de vacances.
L'importante pénurie de main-d'oeuvre ayant frappé ce secteur au cours des dernières années serait chose du passé, selon ce que rapporte le chroniqueur.
«L'année passée, à ce temps-ci de l'année, on frôlait la catastrophe en matière de main-d'œuvre pour les camps d'été. C'était une période post-pandémique extrêmement difficile. On parlait d'un roulement d'à peu près 30 % sur les 20 à 25 000 postes d'animateurs à travers le Québec. Je me rappelle, j'en ai déjà parlé, il y avait des camps qui traditionnellement ouvraient 200 places, qui finalement ouvraient seulement 140 pour ne pas, pour ne pas se retrouver sans animateur.»
L'enjeu principal pour les camps de vacances cette année tourne autour du projet de loi 45 au provincial. Cette dernière vise à offrir une meilleure sécurité aux enfants dans le sport et les loisirs.
L'Association des camps a présenté des amendements parce que le projet de loi ne prévoit aucun permis pour ouvrir des camps de jour ou de vacances au Québec.