À l'occasion de la Journée nationale des patriotes, qui avait lieu le 20 mai, le Mouvement Desjardins a utilisé une image utilisant le drapeau canadien pour expliquer que les succursales étaient fermées en raison du jour férié. Un choix d'image qui a été très mal reçu par plusieurs personnes au Québec.
Alors que l'institution s'est tout d'abord défendue de toute implication au sujet de cette bourde de communication, elle a finalement reconnu sa responsabilité cette semaine.
Ce vendredi, le quotidien La Presse publie toutefois une lettre ouverte de l'ancien président du Mouvement Desjardins de 2000 à 2008, Alban D'Amours.
Dans cette lettre, il se demande où loge l'âme du Mouvement Desjardins.
À l'occasion d'un entretien au micro de Louis Lacroix, écoutez Alban D'Amours, qui a été perçue cette gaffe comme une offense à la mémoire des patriotes québécois.
Il souligne l'importance de l'héritage coopératif de l'organisation, sa contribution au développement économique du Québec et la nécessité de maintenir une proximité avec les membres, malgré les défis technologiques et les changements dans la prestation des services.
«Desjardins, c'est 125 ans à bâtir l'histoire du Québec, à servir les Québécois et Québécoises, à être là pour répondre à leurs besoins tant personnels que ceux de développement économique. Et cet événement, c'est un événement malheureux. Ce n'est pas le Mouvement Desjardins que je connais et les dirigeants actuels le savent aussi.»