Les directeurs de police de la province s'opposent à l’idée d’abolir les timbres pour la bière, qui a été soulevée par des microbrasseries de la province.
Les propriétaires de celles-ci dénoncent un système qui ne fait que leur mettre des bâtons dans les roues.
L'Association des microbrasseries du Québec a lancé la campagne «Timbrer c'est timbré», qui témoigne de son exaspération à propos de cette réglementation.
Depuis 1971, des timbres sont collés sur les cannettes et bouteilles de bière.
L'ADPQ appréhende notamment une hausse de la criminalité liée à la fin éventuelle de la réglementation concernant les timbres de bière.
Écoutez Pierre Brochet, président de l'Association des directeurs de police du Québec et directeur du Service de police de la Ville de Laval, au micro de Louis Lacroix.
«Les directeurs de police du Québec sont unanimes : la fin des timbres pour la bière nous préoccupe grandement. Pourquoi les timbres ont-ils été implantés? Il y avait trois éléments: c'était pour dissuader les acteurs de l'économie souterraine de s'emparer de ce marché, assurer la qualité et l'origine des produits de la bière et éviter l'évasion fiscale.»