L’enquête publique du coroner sur la mort de deux pompiers volontaires lors des inondations de l’an dernier à Saint-Urbain a fait ressurgir l’idée de fusionner certains services d’incendies municipaux. Certains y voient une manière de faire des économies et de rendre les services d’incendie plus sécuritaires et efficaces.
Cette idée est soutenue par le ministère de la Sécurité publique.
Écoutez Jean Melançon, co-président de l'Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec, qui en parle avec l'animateur Louis Lacroix, mercredi.
L'invité discute notamment des défis liés à la diversité des interventions et à la formation des pompiers, surtout dans les petits services qui manquent de ressources financières.
«Avec autant de services d'incendie, c'est difficile d'être efficace et de faire face aux obligations, qui s'en viennent de plus en plus compliquées.»
M. Melançon ajoute ceci: «Il y a 21 000 pompiers au Québec répartis dans les 610 services d'incendies. 16 000 d'entre eux sont temporaires ou volontaires,et 5000 sont réguliers. Ces derniers, on les retrouve dans les 20 plus grandes villes.»
Notons que 266 services servent des populations de moins de 2000 habitants au Québec, tandis que 122 services s'adressent à des populations de moins de 1000 habitants. Enfin, 46 services desservent des villages de moins de 500 habitants.