On a souvent l'impression que dans le monde culturel, on retrouve des gens très ouverts et tolérants. Ce n'est pas nécessairement le cas. À l'occasion de la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, le 17 mai, la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais a publié quatre capsules dans lesquelles témoignent 15 artistes québécois.
Celles-ci, qui sont diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des personnalités qui partagent des expériences qu'ils ont vécues au cours de leur carrière.
Ces artistes issus des communautés LGBTQ+ participent donc à une campagne destinée à lever le voile sur l’homophobie et la transphobie ayant lieu dans le milieu artistique québécois.
Écoutez Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, et Joseph Bellerose, acteur, qui a participé aux capsules pour raconter son expérience, qui en discutent avec l'animateur Paul Arcand.
«Je crois qu'il y a de l'amélioration et une volonté de changement. [...] Mais, le milieu n'est pas encore pleinement inclusif. Je pense qu'on peut faire mieux.»
«À l'époque, ça n'existait pas face au grand public, je dirais. Ça existait dans le milieu des artistes de façon cachée, les générations avant nous. Je pense à Jean-Louis Millet. C'était accepté dans le milieu, mais fallait pas en parler en dehors de ça. [...] Ce n'était pas une homophobie déclarée franche, agressive, c'est tout simplement que ça n'existait pas. C'est en soi une violence parce que dans la nature, ça existe.»