Les membres d'Unifor, qui travaillent pour la Société de protection des forêts contre le feu ont voté à une écrasante majorité de 99% en faveur d'un mandat de grève, alors que les pourparlers salariaux stagnent.
Les augmentations salariales, les vacances, la mobilité de la main-d'œuvre entre autres ne sont pas réglées, ce qui a conduit le syndicat à demander la nomination d'un conciliateur.
Le syndicat souligne qu'avec l'épouvantable saison 2023 qui risque de se reproduire cette année et les années suivantes en raison du réchauffement climatique, sa priorité est de garantir des conditions de travail équitables et sécuritaires.
«Il y a une dangerosité très grande qui accompagne ces emplois-là. L'année passée, d'ailleurs, on a eu des travailleurs qui ont subi des brûlures sévères au Québec. On a vu des travailleurs décédés, notamment en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest. On touche du bois, parce que ce n'est pas arrivé chez nous l'année passée, mais c'est pas quelque chose auquel on est exempt. Mais il y a aussi toute la question des chocs post-traumatiques. Même si une personne est en théorie formée pour aller au feu, quand tu te retrouves trappé dans un piège de feu en forêt et que tu sais pas comment tu vas être capable d'être évacué ou sorti de là, il y a des gens qui ont des peurs légitimes et réelles pour leur vie. On ne se remet pas de ça si facilement.»