L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) envisage trois scénarios pour gérer le déficit monstre évalué à 561 millions $ pour 2025.
En entrevue au micro de Paul Arcand, mardi, le directeur général de cette agence, Benoît Gendron, évoque ainsi une augmentation des quotes-parts municipales, la réduction des dépenses et l'instauration d'une taxe sur l'immatriculation des véhicules.
«Vous connaissez l'ampleur du déficit. Il est clair que, dans la mesure où le gouvernement se retire graduellement du financement, c'est-à-dire qu'il ne finance que la partie conjoncturelle qui va disparaître à un moment donné, c'est-à-dire que les effets de la pandémie vont disparaître, il faut trouver, nous autres, des sources de revenus différentes ou réduire les dépenses. Je n'ai plus d'autre place.»
Une autre rencontre avec la ministre Guilbault est prévue le 24 mai.