La ministre Geneviève Guilbault veut reprendre le contrôle du dossier du transport en commun. A-t-elle la bonne approche? Le Québec a-t-il besoin d’une agence qui va remplacer le ministère des Transports et de la Mobilité durable?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, lundi matin, au micro de Paul Arcand.
«Il y aurait trois crises: il y a une crise de financement des opérations. Ça c’est les millions qu’elle veut donner à la région du Grand Montréal, 200 millions. [...] L’autre crise, c’est celle de la conception des projets qui a été générée par la CAQ elle-même. Il y a eu une hyper politisation du dossier dans la région de Québec sur le troisième lien, puis la partie transport en commun du troisième lien, puis le tramway. [...] Puis, il y a une troisième crise qui est celle des projets d’infrastructure un peu partout sur le territoire. Et ça, c’est simplement l’idée de dire, concevoir un projet de transport en commun, c’est une spécialité en soi!»
«Ce dont on a besoin, c’est des services, ce n’est pas de nouvelles structures. Je pense que la ministre essaie de nous en passer une petite vite. En fait, l’idée de créer une nouvelle agence inspirée de l’agence de Christian Dubé n’est vraiment pas rassurante.»