Les collations offertes aux élèves du Centre de services scolaire de Montréal sont plus souvent composées d’aliments ultratransformés que de fruits et légumes, selon ce que rapporte le quotidien La Presse.
Dans un rapport de la protectrice régionale de l'élève que le quotidien ainsi que des journalistes de Cogeco Nouvelles et du 98,5 FM Montréal ont obtenu, on conclut que dans ces écoles, le menu et les collations sont inadéquats et pas bien bons pour la santé.
Ils auraient trop de sucre, trop d'aliments super transformés et ne respecteraient pas non plus les normes fixées par le ministère de l'Éducation qui financent ces programmes.
À l’émission Puisqu’il faut se lever, lundi, écoutez Daniel Vézina, père de trois enfants qui fréquentent l’école primaire à Montréal.
Celui-ci a d'ailleurs porté plainte.
Ça fait cinq ans que je travaille sur ce dossier. Je vois les emballages passer dans les mains de mes enfants, puis ce ne sont pas de belles collations saines que je vois. Alors cela piqué ma curiosité.»
Les conclusions et recommandations du rapport en question stipulent :
«Nous sommes d’avis que la situation n’est pas conforme aux encadrements. Nous formulons en conséquence au CSSDM les recommandations suivantes :
- Nous recommandons que le CSSDM respecte sa Politique pour une saine alimentation.
- Nous recommandons que le CSSDM :
- Bonifie son offre de fruits et de légumes tout en éliminant la présence d’aliments
hautement transformés dans son offre de collations pour tous les élèves du CSSDM; - Offre des fruits et des légumes afin qu’ils occupent au minimum la moitié de l’offre de
collation achetée et distribuée aux élèves, et ce, à court terme, soit d’ici le 1er
septembre 2024; - Vise à ce que chaque collation s’accompagne d’un fruit ou d’un légume, soit d’ici le
1er septembre 2025.
- Bonifie son offre de fruits et de légumes tout en éliminant la présence d’aliments
- Nous recommandons que le CSSDM mette à jour ses propositions de menus afin de :
- Bonifier la présence de fruits et de légumes;
- S’appuyer sur les produits qui sont réellement disponibles pour achat et distribution
à ses élèves du primaire au cours de l’année scolaire; - Proposer ces menus au plus tard pour la rentrée scolaire 2024-2025.»