Des jeunes d’une classe de première année dans une école de Montréal ont vu une quinzaine d'enseignants défiler devant eux depuis le début de l’année. C'est ce que révèle un article de La Presse, mercredi.
À quand plus de stabilité en termes d'enseignement pour les jeunes au Québec? Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec, aborde le sujet, mercredi, au micro de Luc Ferrandez.
Il reconnaît d'abord cette situation, causée par la pénurie d'enseignants et les règles syndicales.
«Mais globalement, la réalité, c'est que lorsque l'employeur intervient auprès d'un syndicat, malgré certaines règles, elles ont aussi été établies pour vraiment avoir un ordre, des choix, etc. Laisser madame Y là et envoyer donc l'autre dame X, sur un autre contrat en attendant, ça se fait présentement. Encore faut-il que l'employeur soit bien au fait de ce qui se fait dans chacune des écoles. Et bien souvent, il y a des enjeux, là!»
Il explique que la pénurie de main-d'œuvre est à l'origine de la situation. En effet, certaines personnes qualifiées ou non se rendent compte de la lourdeur de la tâche et décident de quitter le domaine. En ce qui concerne les règles syndicales, il souligne que certaines choses très bien encadrées ne peuvent être faites autrement.
«Une femme enceinte, un congé de paternité, une maladie, bien, c'est encadré, c'est prévu même dans les chartes, etc.»