À bout de patience, l'Université McGill a demandé l'intervention du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), avec une injonction, pour lui venir en aide concernant les manifestations propalestiniennes qui ont lieu sur son campus.
Écoutez Any Guillemette, journaliste de Cogeco Nouvelles sur le campus de l'Université McGill suivi de Marcel Savard, ex-directeur adjoint de la Sûreté du Québec et Me Frédéric Bérard, avocat, docteur en droit et politologue sur la situation tendue qui sévit à l'Université McGill.
«C'est encore une ambiance bon enfant et le campement est barricadé. On a mis des clôtures comme des constructions tout le tour, tout est caché, on ne voit rien à l'intérieur et quiconque s'approche avec une caméra ou avec un téléphone cellulaire pour prendre des images se fait rapidement interpeller.»
«Ce qu'on était en train de faire, c'est de bâtir ces motifs pour permettre justement une intervention qui, elle, va être graduelle, à moins qu'il y ait un dérapage absolument important et que ça devienne un risque pour l'intégrité physique des personnes présentes.»
«Il y a un dilemme ici, chez le juge, qui sera: "Qu'est-ce que je fais prévaloir? La liberté d'expression ou le droit à la sécurité?"»