Une femme de 18 ans, qu'on ne peut pas nommer pour ne pas identifier sa fille, a plaidé coupable à un chef d'enlèvement.
Écoutez la chroniqueuse Bénédicte Lebel raconter à Paul Arcand qu'en février 2023, il y avait eu une décision du tribunal de la jeunesse pour que l'enfant de cette jeune mère soit placé chez la grand-mère maternelle (la mère de l'accusée), parce que le bébé avait été hospitalisé quelques jours à la suite d'événements de violence.
Elle explique toutefois que dans la nuit du 2 ou 3 janvier 2024, la grand-mère avait constaté en entrant dans la chambre que l'enfant n'était plus dans sa bassinette et avait été enlevé. Comme la fenêtre était ouverte, elle a appelé les policiers.
«Ce qu'on a appris hier, c'est que la mère de l'enfant, la jeune femme de 18 ans, a profité d'un moment où le conjoint de la grand-mère était sorti fumer dehors pour entrer à l'intérieur de la maison. Elle a quitté par la fenêtre et son complice, le père de l'enfant, l'attend à l'extérieur à ce moment-là, ils se sont rendus dans une mosquée et l'imam les a vus et a réalisé qu'il n'y avait pas de banc de bébé dans la voiture. Il a appelé le 911 et là, pour une raison technique, ça n'a pas fonctionné. Les parents ont quitté, se sont rendus dans une autre mosquée et la mère a déplacé les caméras pour qu'on ne la voit pas entrer avec l'enfant. Mais finalement, il y a des gens qui l'ont vu. Plusieurs personnes ont appelé le 911 justement parce qu'il y avait l'alerte Amber, donc tout le monde était un peu au courant de la situation.»
La peine de 10 mois de prison est assez clémente selon la chroniqueuse, mais la preuve laisse croire que madame est prise dans un cycle de violence conjugale.
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