Tous ceux qui ont suivi le procès de O.J. Simpson dans les années 1990 en gardent un souvenir impérissable.
L'animateur Paul Arcand, un passionné de cette affaire, vient rappeler les événements de cette époque, survenus il y a trois décennies.
Ce dernier souligne l'impact médiatique de la poursuite - avec le Bronco blanc - en direct à la télévision et les enjeux raciaux du procès.
«C'était passionnant aussi pour l'histoire, la performance des avocats... Moi je regardais ça aussi d'un oeil intéressé pour apprendre à faire des entrevues. Tu dis ok, tu as la crème... Le Dream Team, comme on les a appelés: Johnny Cochran, Shapiro et tous les autres qui se sont greffés au procès. Et puis la rivalité entre eux. Qui va être l'avocat principal? Un Noir? Un Blanc? On avait une espèce de constellation d'étoiles. Et aussi, ça a permis de mettre le projecteur sur le racisme profond aux États-Unis. Le procès, à plusieurs moments, a mis le projecteur là-dessus. Strictement dans le choix des membres du jury, il y avait un angle racial important dans ça.»
Paul Arcand mentionne aussi les erreurs de la police scientifique et le fameux gant qui n'a pas aidé à prouver la culpabilité de Simpson.
Pour sa part, Henri Arnaud évoque la perception d'O.J. Simpson à Las Vegas après son décès, notant que malgré les controverses, il est vu comme un héros par certains Américains.
On les écoute...