Le premier ministre Justin Trudeau a témoigné, mercredi, devant la Commission d'enquête sur l'ingérence étrangère, tenue à Ottawa.
Écoutez Jean-François Lépine décortiquer, jeudi matin au micro de Paul Arcand, le témoignage de Justin Trudeau à propos de l’ingèrence étrangère dans les deux dernières élections.
«C'est important de tracer les origines. En fait, ça date du lendemain des élections de 2019. Il y a toutes sortes d’histoires qui circulent, entre autres, ces histoires d’autobus, d’étudiants chinois et d’influence chinoise. Le SCRS envoie un rapport au gouvernement. À l’époque, les choses prennent une telle importance que le gouvernement Trudeau lui-même mandate un comité à l’époque de hauts fonctionnaires pour explorer la situation et la conclusion du comité, qui a été mieux expliqué d’ailleurs au cours des audiences de l’enquête publique actuelle, c’est que les fonctionnaires disent qu’il n’y a pas assez de preuves évidentes pour recommander d’aller plus loin. Et en plus, ils disent qu’il s’agissait d’une question peut-être trop partisane pour intervenir. Mais la suite montre, au cours des années qui suivent, des trois années qui suivent, une négligence de la part du gouvernement Trudeau.»
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