Qu'on pense aux nombreux matchs qui se sont décidés par un but, à l'émergence des jeunes comme Juraj Slafkovsky, Kaiden Guhle et la progression de Nick Suzuki, peut-on prévoir que les Canadiens ne resteront pas dans les bas-fonds trop longtemps?
Antoine Roussel croit que le supplice tire possiblement à sa fin.
«À certaines positions, les Canadiens effectivement ne traîneront pas dans la cave pendant longtemps. Mais à un moment donné, ça ne peut pas se faire uniquement sur le repêchage. C'est important à un moment donné d'appuyer sur l'accélérateur, de ne pas attendre juste le prochain jeune, le prochain jeune, le prochain jeune. À un moment donné, il va falloir aller chercher un agent libre ou deux pour, justement, épauler tes jeunes.
«Puis, tes choix au repêchage, tu continues de les garder, mais ils ne sont juste plus nécessairement dans le top 10, mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas devenir des très bons jeunes. Je pense à Dallas notamment, avec Wyatt Johnston, c'est pas un top 10, c'est pas un top 20 non plus, c'est un 23ᵉ au total le jeune, puis il produit un rythme d'enfer.
«C'est juste d'être capable d'aller chercher des jeunes qui, éventuellement, vont pouvoir s'intégrer à ta formation, puis c'est comme ça que tu changes un petit peu ta roue, puis que t'es capable d'alimenter une bonne équipe pendant plusieurs années aussi. Parce que si tu attends toujours des jeunes...»