Vidéo avec le mot en «N» sur un arbre: est-ce que Guillaume Lemay-Thivierge devrait être «cancellé»?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, mercredi matin, au micro de Paul Arcand.
«Moi j’aime beaucoup la réaction de Télé-Québec parce que c’est revenu dans l’actualité hier. C’est pour ça qu’on en parle. Télé-Québec avait fait une grande entrevue avec lui. Ça, c’est la messe de Christian Bégin. Il fait une entrevue d’une heure avec des personnalités. Il fait ça dans une abbaye. Ça prend deux jours à filmer et tout. C’est une grosse affaire. Et ils ont décidé de reporter la diffusion plutôt que de l’annuler. Et ça, j’ai beaucoup aimé, parce que ça permet de dire: "Il a commis une erreur, mais est-ce qu’on doit tout de suite passer à la guillotine?".»
«La décision de TVA de congédier Guillaume Lemay-Thivierge, l’animation de chanteurs masqués n’a rien à voir avec la culture de l’animation. C’est une décision qui implique la réputation de l’entreprise. Alors il a diffusé une vidéo qui avait le potentiel de nuire à l’image de TVA ou de Québecor. Alors l’entreprise dit quoi? Ben non, il n’en est pas question. On te congédie. Puis il y a des clauses comme celle-là. Ça existe dans tous les contrats d’animateurs ou de personnes qui sont dans les médias. Et je suis convaincu que Guillaume Lemay-Thivierge avait une clause de ce type-là dans son contrat. Alors, ce n’est pas la culture de l’annulation qui est qui est à l’oeuvre ici, mais bien une entreprise qui a pris une décision pour protéger son image de marque.»