Un nouveau livre arrive chez les libraires: «Ruellee», qui rend un vibrant hommage aux dédales de Montréal et aux humains qui les peuplent.
Écoutez Florence Sara G. Ferraris co-auteure et Ariel Tarr co-auteure et photographe, au micro de Luc Ferrandez.
«En fait, je suis photographe et je cherchais un projet personnel. J'aime beaucoup la photo documentaire et puis je cherchais des sujets pour un projet personnel et j'ai pensé aux ruelles. Vu qu'il y a tellement de vie dans les ruelles, de faire des portraits, de capter le sens de communauté que je voyais dans les ruelles.»
«Ce qu'on remarque dans l'histoire des ruelles quand on s'y attarde, c'est qu'il y a effectivement une période de jachère si on veut. Dans l'histoire des ruelles, puis dans les années 80-90, il y a vraiment un réinvestissement de ces lieux-là. Les familles reviennent en ville. Ç’a a toujours été un lieu pour les enfants. Depuis quelques années, peut-être une quinzaine d'années environ, les parents déboulent les escaliers, puis se ramassent avec les enfants dans les ruelles. Donc, c'est ce qu'on constate aujourd'hui. Puis le mouvement des ruelles vertes vient vraiment de ça. Il est issu de la communauté, puis de ces groupes de citoyens qui se mettent ensemble pour embellir leur milieu de vie, leur espace.»