Le projet Northvolt menace la protection de l’habitat essentiel du chevalier cuivré, un poisson, dans la rivière Richelieu.
Écoutez Alain Branchaud, directeur général de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), au micro de Luc Ferrandez.
Il s’inquiète du manque d’évaluation environnementale globale du projet.
«On a déjà autorisé l'entreprise à remblayer des milieux humides, à couper des arbres, donc à détruire les milieux naturels. Actuellement, il y a une demande qui a été déposée pour le plan d'implantation de l'usine sur place comme tel. Puis il y a d'autres demandes qui vont suivre par la suite. Plusieurs autres, notamment une sur la possibilité de pomper de l'eau dans le Richelieu pour refroidir les installations et aussi lessiver certaines structures pour nettoyer les composantes de production et après rejeter ça dans le Richelieu.»
«Ce qu'on dit nous, c'est que les décisions qui vont être prises pour le plan d'implantation de l'usine doivent tenir compte des impacts potentiels par la suite. Aussi parce que si on décide de ne pas pomper l'eau, parce que ce n'est pas possible, parce que la loi sur les espèces en péril, par exemple, l'interdit, bien, le plan d'implantation de l'usine ne sera pas le même.»