L’Université du Québec à Montréal a dévoilé une étude sur l’utilisation du gaz naturel renouvelable. Est-ce que le gouvernement a surévalué sa capacité de développer cette filière?
Écoutez Éric Pineault, président du comité scientifique de l’Institut des sciences de l'environnement (ISE) de l'UQAM, au micro de Luc Ferrandez.
Le gouvernement souhaite installer du gaz naturel où 10% en serait renouvelable, mais certains doutent de leur stratégie.
«Il y a une surestimation des gisements, dit Éric Pineault. Quant aux 10%, alors on pourrait peut-être, mais bon, même le 1% en ce moment, on l’importe des États-Unis, ça dépend d'où il vient, comment il est fait. Donc, on ne produit pas sur place.
«Si on veut commencer à produire sur place, il va falloir des investissements massifs. Est-ce que c'est la meilleure stratégie? Investir massivement pour produire du gaz à partir de sources qui ne sont pas certaines, pour le diluer dans le réseau? C'est ça qu'on remet en question comme stratégie.»
