Après moins de deux ans d’opération, la compagnie Lynx air met fin à ses opérations.
Écoute Jacob Charbonneau, président de vol en retard.ca, au micro de Luc Ferrandez.
Ce dernier n’est pas surpris de cette faillite.
«Pour les lignes aériennes, la marge bénéficiaire est très mince», dit M. Charbonneau.
«On parle de quelques pourcentages sur l'ensemble des ventes de l'entreprise. Et là, quand on parle de financement, ce qui semble être le cas avec Lynx, c'est un problème de financement. Quand les taux d'intérêt montent, ce n'est pas long qu'ils viennent manger l'ensemble des marges de l'entreprise. Et c'est ça qui est difficile pour un transporteur aérien, surtout à faible coût.»
«Dû au contexte économique actuel, on sort de la pandémie, ça a été des années plus difficiles. Maintenant, il y a beaucoup d'inflation, le prix du carburant est à la hausse, beaucoup de coûts opérationnels sont à la hausse aussi. Donc c'est sûr que pour un transporteur à bas prix, c'est un peu une tempête parfaite.»