De passage au Québec en tant qu’invité d’honneur du Salon du livre de l’Outaouais, le romancier français Alexandre Jardin croit fermement qu'il faut redonner le goût des livres aux jeunes.
Écoutez Geneviève Pettersen en parler avec Luc Ferrandez, jeudi.
«Il y a une limite aux vertus de la lecture, lance la chroniqueuse. Moi, il y a une citation d'Alexandre Jardin qui m'a frappée par rapport à son programme quand il dit que la lecture est un vaccin contre l'échec scolaire. Je comprends ce qu'il veut dire. Il prétend que ça permet aux jeunes d'échapper à la violence, parce que quand on connaît des mots, on utilise les utilise plutôt que les poings. C'est très très cute ça, mais on va se calmer. C'est sûr que scolariser les gens, leur apprendre à lire, les intéresser à des choses, c'est la meilleure arme contre l'ignorance. Et on sait que les gens, quand ils ne sont pas ignorants, ils se posent des questions. Mais, le livre comme outil contre la violence, on dirait que j'ai comme un bémol...»