À la période de questions, mardi, le premier ministre du Québec François Legault n’a pas aimé les propos du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, lui reprochant son immobilisme à propos de l’immigration temporaire.
François Legault a ainsi remis en question la pertinence du Bloc québécois à Ottawa.
L'animateur Patrick Lagacé demande au chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, sa réaction aux propos du premier ministre.
Est-ce la question ou le ton du premier ministre qui a le plus surpris le chef du Bloc québécois?
«Tout ça, j'ai l'impression bizarrement que ça ne me concerne pas. Le premier ministre Legault est dans une de ses colletaillage assez intense avec Paul St-Pierre Plamondon. Il veut blesser Paul. Il veut lui faire mal.
«Il sort ça: «Ah, le gouvernement Trudeau sont pas fins. Et ça sert à quoi le Bloc québécois?» Mais il n'y a pas de lien, Il n'y a pas de continuité dans le propos. Moi je me suis longtemps gratté la tête en disant: je comprends pas pour deux raisons. Un, c'est quoi le contexte? Je ne veux pas m'en mêler trop, parce que c'est dans une chicane à l'Assemblée nationale du Québec. On a les nôtres, au Parlement fédéral. J'ai l'impression que ça a été un peu spontané, puis, je suis devenu un espèce de bâton dans un conflit entre les deux chefs de parti, mais ça nous concerne pas vraiment.
«Maintenant, l'utilité du Bloc, c'est lorsque l'Assemblée nationale du Québec, avec plein de motions unanimes ou des consensus à l'Assemblée nationale du Québec, et souvent, on va dire, le gouvernement du Québec sur les transferts en santé... Les seuls amis, c'est le Bloc québécois. Sur l'immigration, son seul ami, c'est le Bloc québécois. Sur la protection du français, le seul ami, c'est le Bloc québécois. Sur la laïcité, le seul ami, c'est le Bloc québécois, L'aide médicale à mourir, la semaine dernière, le seul ami de Québec, c'était le Bloc québécois.»
On écoute Yves-François Blanchet...