L’émission Enquête révélait récemment que de nombreuses organisations religieuses ont leur coffre bien rempli, même si les fidèles sont de moins en moins présents.
Les exemptions fiscales offertes à ces organisations font en sorte que l’État se prive de montants faramineux.
Maxime Pedneaud-Jobin, ex-maire de Gatineau, vient en parler au micro de Patrick Lagacé.
«Il y avait une logique à une certaine époque, parce que les communautés religieuses s'occupaient de santé, s'occupaient d'éducation. Si elles n'étaient pas là, on ne serait pas instruits. Donc, avant, il y avait une logique à ce que l'État qui en fait, ne faisait pas son travail, ne les impose pas. C'était une façon de dire: écoutez, vous rendez un service à la communauté qui est d'une valeur inestimable. Puis, on les critique beaucoup, mais elles ont fait beaucoup de bien aussi les communautés religieuses.
«Mais ça n'a plus de bon sens, je dirais, de leur propre aveu, parce que dans le système fiscal, ils ont plus besoin de faire des gestes qui sont dans l'intérêt commun. La seule chose qu'ils ont besoin de faire pour avoir accès à des crédits d'impôt, c'est favoriser l'avancement de la religion. Ils ont plus besoin d'être présents dans la charité ou dans la bienfaisance. Ça a plus de sens pour moi, ces crédits-là. Puis on parle de beaucoup d'argent.
On parle de combien d'argent?
Environ un milliard de dollars...
On écoute Maxime Pedneaud-Jobin...