Si le séparatisme pensait pouvoir revenir sur la scène sans opposition, Denis Coderre ne l'entend assurément pas de cette oreille.
Alors qu'il poursuivait encore, jeudi, sa tournée médiatique pour mousser une éventuelle candidature à la chefferie du Parti libéral du Québec, Denis Coderre est, selon Catherine Beauchamp, peut-être en train de démontrer qu'il est, comme un «junkie», en train de faire une rechute, lui qui a goûté à cette façon de s'exposer médiatiquement par le passé et qui revient sur la sellette médiatique.
Écoutez Catherine Beauchamp, MC Gilles et Patrick Lagacé discuter de ce besoin que semble avoir l'ex-maire de Montréal à s'exposer médiatiquement.
«C'est comme si on oubliait de lui réinjecter sa drogue et que là, il n'est plus capable d'arrêter. Moi, je pense qu'il est en rechute.»
«On le sait, on le connaît, il aime trop les "Kodak". En même temps, c'est divertissant, c'est du Denis. C'est sûr, mais ça frise la bande dessinée. Des fois, je trouve qu'il devient un peu une caricature de lui-même.»
«La politique c'est, pour plusieurs, un peu comme une drogue dure [...] Dans le cas de Denis Coderre, je ne le connais pas et je ne suis pas son psychanalyste, mais je pense qu'il y a un peu beaucoup de ça.»