Ça ne prend plus uniquement un bon revenu pour être propriétaire. Ça prend un très bon revenu familial. Résultat: l’accès à la propriété est de plus en plus inaccessible.
À tel point que 64 % des jeunes Québécois ont «abandonné» l’idée de posséder un jour une maison ou un condo, selon un sondage Ipsos.
À l’émission de Patrick Lagacé, mercredi, écoutez Maxime Bergeron qui en a fait un sujet d’article pour le quotidien La Presse.
En une dizaine d'années, le marché immobilier est devenu complètement fou au Québec.
À son avis, l’accès à la propriété est un rêve devenu inaccessible pour toute une génération, à savoir les jeunes.
Pourtant, il est très important dans la vie d'une personne.
«L'abordabilité des maisons s'est dégradée à une vitesse fulgurante. L'accès à la propriété - qui est l'angle mort de la crise du logement actuelle - permet de commencer à constituer un patrimoine. C'est une forme d'épargne forcée. On paie pour se loger, mais on bâtit un actif...»