Dans un rapport d’enquête publié, mardi, sur l’intoxication d’un travailleur à la Fonderie Horne, survenues en avril 2023, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) estime que la compagnie a sous-estimé les risques associés aux contaminants.
L’Agence QMI explique dans un article que l’accident est survenu lors de procédure de nettoyage d’un réservoir. Alors, «un travailleur sous-traitant avait alors été enseveli sous des poussières toxiques, dépourvu de protections adéquates».
Dans un autre texte de Thomas Gerbet, paru sur le site web de Radio-Canada, on apprend que les propriétaires de la Fonderie Horne ont annoncé au gouvernement Legault que leur engagement d'investir massivement pour réduire les émissions d'arsenic n'est plus garanti. Visiblerment, ils ne veulent pas atteindre les normes fixées par Québec.
Existe-t-il une porte de sortie?
Écoutez Alejandra Zaga Mendez, porte-parole de Québec solidaire en matière d’environnement, qui parle de ce rapport avec l’animateur Luc Ferrandez.
«La seule porte de sortie qui existe est celle de respecter les normes québécoises en matière de contamination de l’air. C’est ce qui est demandé par tout le monde. Je dois rappeler que la fonderie appartient à la multinationale anglo-suisse Glencore, qui fait des milliards de dollars. L’entreprise a la capacité d’investir. Sa stratégie est de faire peur au monde…»
La Fonderie Horne emploie environ 600 travailleurs et génère 1400 emplois indirects, principalement en Abitibi-Témiscamingue.