L’histoire du père qui s’en est pris à l’intimidateur de son fils a fait énormément réagir depuis hier. Si on se fie aux témoignages de parents, ce seraient plusieurs jeunes qui intimident les autres élèves et la direction ne semble pas intervenir…
Au micro de Luc Ferrandez, mercredi, écoutez Marwah Rizqy, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation ainsi que Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des établissements d’enseignement.
«Oui, il y a des plans d’action en matière d’intimidation et de violence. On n’arrête pas de dire que c’est tolérance zéro. Mais, la réalité sur le terrain est toute autre.»
Quant à Nicolas Prévost, il est d’avis qu’une forme de crise a lieu à propos de l’intimidation.
«Les gens sont tannés au sujet du phénomène de l’intimidation qui existe un peu partout, notamment dans les écoles. Je vois d’un bon côté ces nombreuses réactions, parce que c’est aussi un appel à la mobilisation. C’est un problème important qui demande un effet de tout le monde. [...] À notre école, la direction doit mettre en place un plan pour contrer la violence et l'intimidation. On peut faire appel au centre de services scolaire.»