L’armée israélienne a bombardé Rafah, ville située dans le sud de la bande de Gaza, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Au micro de l'animateur Luc Ferrandez, écoutez la journaliste française Clémence Dibout, de BFMTV, aborder la crainte des États-Unis d’un désastre humanitaire.
«Benyamin Netanyahou a donné une conférence de presse à la presse israélienne où il devait donner sa réponse sur la proposition de trêve du Hamas. Et non seulement il a rejeté cette proposition, mais c'est là qu'il a annoncé que Rafah allait désormais être ciblée, parce que, selon lui, il y a encore des combattants, des dirigeants du Hamas. Il parle de quatre bataillons du Hamas dans la ville de Rafah. Et donc effectivement, il y a eu des bombardements», dit-elle.
«Aujourd'hui, face au tollé, notamment américain, il a expliqué qu'il fallait d'abord évacuer les civils. Sauf qu'on le sait, il y a près d'un million de réfugiés là-bas. Et le problème, c'est que c'est la dernière ville avant l'Egypte. Impossible pour les Palestiniens de fuir vers l'Égypte. Donc, pour l'instant, on ne comprend pas vraiment comment pourraient avoir lieu des évacuations.»