La Ville de Montréal souhaite relancer les nuits montréalaises avec une nouvelle politique. L’administration municipale peut-elle aider un milieu malmené par les plaintes de bruit et la fermeture d'établissements phares de la scène nocturne?
Il semble que certains bars pourraient ouvrir 24 heures par jour, si ce règlement est entériné.
Le 30 janvier d’ailleurs, Luc Rabouin, responsable du développement économique et président du comité exécutif de la Ville de Montréal, avait affirmé qu’il y aurait plusieurs bénéfices grâce à cette approche, au micro de Paul Arcand. Il avait précisé que cette politique concerne d’abord le centre-ville de Montréal, tout comme certains établissements. En plus, la politique nocturne affecte des événements ponctuels et non l'ouverture d'un établissement durant 24 heures toute l'année.
Bien que présentée comme un important levier économique, culturel et touristique, cette initiative n’emballe pas nécessairement les propriétaires de bars.
Écoutez Pierre Thibault, président de la Nouvelle association des bars du Québec, au micro de Philippe Cantin, mercredi.
«Un équilibre a été trouvé après des décennies, grâce avec une collaboration [entre les bars], le Service de police de la Ville de Montréal et la sécurité publique. […] Pour l’instant, on regarde ça de loin. Il faut dire qu’on n’a pas été consultés. À la Nouvelle association, on ne voit pas nécessairement [cette politique] comme une opportunité…»