Dans Le Devoir ce vendredi matin, Françoise David se dit en colère contre le gouvernement Legault et la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, parce qu’ils ont refusé de donner plus de mordant à la loi sur la protection des aînés vulnérables, malgré les propositions de Québec solidaire et du Parti québécois.
La Loi «Francoise David» protège certaines personnes âgées contre les évictions.
Écoutez Francoise David, ex-porte-parole de Québec solidaire, au micro de Patrick Lagacé.
«La loi a été adoptée en juin 2016 à l'unanimité des voix à l'Assemblée nationale, je tiens à le préciser. Et il y a trois articles. C'est assez simple: elle protège les locataires aînés de l'éviction. Si ces personnes ont 70 ans et plus, habitent leur logement depuis au moins dix ans et ont un seuil de revenus très bas», dit-elle.
«Là, ce qui est arrivé, c'est qu'il y a déjà plusieurs mois, Québec solidaire, appuyé par le Parti québécois, a proposé que la loi soit modifiée pour protéger plus d'aînés, donc des personnes qui auraient 65 ans et plus au lieu de 70, qui habiteraient dans leur logement depuis cinq ans au lieu de dix, et on augmenterait le seuil d'admissibilité. Pourquoi ce renforcement de la loi? C'est bien simple: parce qu'il y a ce qu'on appelle une crise du logement. Cela a pris un certain temps pour que le gouvernement de monsieur Legault en convienne, mais je pense que là, ils sont rendus. Le problème, c'est qu'ils ne posent pas de gestes.»