Inquiète du nombre d’enfants happés par des voitures chaque année, la Direction régionale de santé publique de Montréal demande que la circulation automobile soit réduite notamment devant les écoles.
Écoutez Anne Pelletier, cheffe de service santé environnementale et parcours de vie en milieux urbains, Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal, au micro de Luc Ferrandez.
En 2022, il y a eu 420 enfants qui ont été blessés autour des écoles.
«La voiture ne peut pas être la solution parce que la voiture crée le risque également. Plus il y a de voitures, plus il y a de voitures en même temps que de piétons et de cyclistes autour d'un même endroit, que ce soit une école ou un milieu de travail, ça augmente le risque. Ceci ce qu'il y a de différent avec les écoles, c'est que les enfants sont plus en général de plus petite taille, ils sont plus difficiles à avoir. Puis aussi, le matin, il y a une course. Tout le monde veut se dépêcher d'arriver à l'heure derrière leur écran ou au poste de travail.»
«Malheureusement, on a beaucoup d'écoles à proximité des artères à Montréal, à peu près une école sur cinq à moins de 100 mètres d'une école. Néanmoins, il va falloir trouver des moyens pour agir de manière plus systématique sur le chemin de l'école. Parce que, bien que ce ne soit pas, ce soit difficile pour les parents, on en est tout à fait conscients.»
Écoutez aussi Philippe Bonneville, journaliste Cogeco Nouvelles, Montréal.