Les Coyotes de l'Arizona ont connu un relâchement au cours des dernières semaines avec seulement quatre victoires à leurs dix derniers matchs.
Écoutez l'entraîneur des Coyotes, André Tourigny, au micro de Mario Langlois.
Tourigny garde toutefois le cap et se dit satisfait de la performance de ses jeunes joueurs.
«On est où on voulait être, dans la course aux séries, a-t-il déclaré au micro de Mario Langlois. Cela dit, on a eu un mois de janvier très, très difficile en ce qui a trait au calendrier et aux adversaires. On savait que ce serait un mois crucial. On a commencé le mois, on était dans le portrait des séries, là on est à quatre points (…) avec la pause, j’espère que ça va nous donner la poussée qu’on avait besoin.»
Le retour de Patrick Roy
André Tourigny se réjouit évidemment de la nomination de Patrick Roy - son ancien collègue de travail au Coloradio notamment - au poste d'entraîneur-chef des Islanders.
Avec Roy, il y a maintenant six entraîneurs francophones dans le circuit Bettman. Tourigny ne s'en étonne pas du tout et affirme que les Francophones ont bonne réputation.
«J'ai toujours dit qu'on se mettait nous-mêmes plus de barrières que les autres nous mettaient de barrières (...) Quand on se voit (les Francophones), disons on va au bar, on se tient entre nous autres. On est contents de se voir. On jase entre nous, pendant ce temps-là, les autres se mêlent entre eux. On dit: "On se fait mettre à part." Ce n'est pas vrai. C'est nous qui nous mettons nous-mêmes à part. Quand j'ai commencé à me mêler, j'ai vu que les autres ne me voyaient pas différemment d'un gars de l'Ontario ou des États-Unis. Plus je me mêlais à eux, plus je faisais partie de la gang.»