Un projet de loi qui propose de rendre automatique la prise d’un échantillon d’ADN chez la plupart des gens reconnus coupables de crime au Canada pourrait ne pas être efficace à cause de certaines modifications.
Écoutez Claude Carignan, sénateur conservateur, au micro de l’animateur Luc Ferrandez.
Ce dernier ne comprend pas que certains s'opposent à demander automatiquement l'ADN des criminels.
«L'ADN peut servir à trouver un coupable, mais aussi à innocenter une personne. Donc, quand on a des preuves scientifiques qui peuvent, ce qui existe maintenant, qui sont utilisés dans plusieurs pays dans le monde à plus grande échelle. C'est un peu difficile de comprendre pourquoi on veut se priver d'une preuve irréfutable. Je vous dirais que quelques opposants au Sénat sont plutôt du genre à dire: "On pense qu'il peut y avoir une surreprésentation dans la population carcérale par rapport aux groupes ostracisés ou aux autochtones", et que ça pourrait amplifier ce mouvement-là.»
«S'ils ont commis un crime et qu'on peut les identifier et que c'est eux, on n'est pas pour laisser des criminels dehors alors qu'on peut les identifier. D'où vient le problème?»