Deux autres syndicats reliés à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) ont rejeté jeudi l’entente de principe proposée par le gouvernement du Québec.
Pour le moment, quatre syndicats ont voté pour, et quatre autres ont voté contre.
Il ne reste que le syndicat local de la Haute-Yamaska en Montérégie à se prononcer lors de leur assemblée générale, qui aura lieu mercredi.
Le Syndicat de l’enseignement des Seigneuries a rejeté à 58 % l’entente tandis que le Syndicat de l’Enseignement de la région de Québec a également refusé l’accord, à 60 %.
À l’émission de Luc Ferrandez, vendredi, écoutez Sylvain Mallette, ancien président de la Fédération autonome de l’enseignement de 2013 à 2022. Cet enseignant de secondaire 5 fait partie de la FAE.
«C’est une entente qui vient modifier considérablement les conditions de travail, alors c’est normal que les assemblées soient longues. On parle d’un contrat pour cinq ans. […] Il faut être idéaliste pour changer les choses. C’est exigeant d’être syndiqué. […] Il n’y aura pas deux salaires de profs au Québec. Ceux de la FAE auront le même que celui des autres syndicats. À terme, on aura le salaire qui aura été négocié par le Front commun.»