Négociations dans le secteur public: les syndiqués affiliés à la FAE (la Fédération autonome de l’enseignement) sont mécontents de l’entente. Jeudi soir à Montréal, les profs ont accepté l’entente mais à 52% lors d’une assemblée qui a duré 9 heures.
Amélie Piché Richard, enseignante en adaptation scolaire et orthopédagogue au primaire dans une école de Villeray y était. Elle qualifie cette expérience de «déplorable».
«C'est vraiment important de mentionner qu'il n'y a pas eu de problématique en lien avec le contenu de l'entente ou les débats par rapport au contenu de l'entente, dit-elle. Là, c'était vraiment des problèmes en lien avec les problèmes techniques, mais surtout de l'incompréhension des procédures de la part de plusieurs membres. Il y avait vraiment une incompréhension et beaucoup de répétition qui fait que ça a beaucoup allongé la réunion, mais surtout en début de réunion. Donc à chaque fois, on doit adopter un ordre du jour. Ça prend souvent cinq ou dix minutes gros max. Et là, ça a pris 2 h.»
Écoutez aussi Marc Ranger, ex-directeur québécois pour le Syndicat canadien de la fonction publique qui commente la situation.