Après chaque tempête, les équipes de la Ville de Montréal se déploient partout dans la métropole pour procéder au ramassage de la neige. Certains citoyens remarquent toutefois que les pistes cyclables de Montréal sont, en règle générale, toujours mieux déneigées que les trottoirs. Une raison idéologique ou simplement une question technique?
Écoutez le porte-parole administratif à la Ville de Montréal, Philippe Sabourin, aborder la question au micro de Paul Arcand.
S'il n'en tient qu'à lui, il n'y a aucune raison idéologique, mais c'est tout simplement qu'il est beaucoup plus facile et rapide de déneiger les pistes cyclables que les trottoirs.
Il explique que les pistes cyclables ne représentent que 700 kilomètres à déneiger contre 7000 pour les trottoirs. De plus, on utilise des véhicules munis d'une pelle pour déneiger les pistes cyclables, alors que ce sont des chenillettes qui s'occupent des trottoirs. Et c'est sans parler des obstacles qui sont, en règle générale, inexistants sur les pistes cyclables lors du déneigement, alors que les trottoirs sont souvent bondés de déchets, d'objets et de bacs de toute sorte, ce qui ralentit considérablement le travail des employés.